Chemins et lieux fortifiés de la Montagne ardéchoise au Moyen Age
Mémoire d'Ardèche et Temps Présent n°50
1996
Notre-Dame de Prévenchères à Montpezat: un prieuré de l'abbaye de Saint-Chaffre en Vivarais
Mémoire de la jeune Loire et du Mézenc n° 1
1998
Les domaines de l'abbaye cistercienne de Mazan dans la région de Montpezat
Revue du Vivarais
1999
L’activité économique de Montpezat, bourg routier du Pyas des pentes, à la fin du Moyen Age
Mémoire d'Ardèche et Temps Présent
2000

Montpezat est traversé au Moyen Age par une route commerciale de première importance. La bourgade deviendra rapidement un bourg routier ayant même parfois des allures urbaines. Le Moyen Age fut l’époque du grand élan économique du bourg même si la guerre de Cent ans et les grandes épidémies venaient ponctuellement mettre un bémol à cette situation. Montpezat se présentait alors comme une étape obligée au pied du rempart cévenol, comme un centre artisanal avancé et surtout comme un lieu de négoce très développé.
Les foires de la Montagne ardéchoise du Moyen Age à l'époque contemporaine
Mémoire d'Ardèche et Temps Présent n° 77
2003
Les origines du ski sur les hauts plateaux du Gerbier-Mézenc
Mémoire d'Ardèche et Temps Présent n°85
2005
Une transaction du début du XIVème siècle, entre le seigneur et le prieur de Borée
Cahiers du Mézenc n°17
2005
Hôpitaux et auberges à Montpezat en Vivarais au Moyen Age
Mémoire d'Ardèche et Temps Présent n°91
2006
Le quartier du pont du Béage
Cahiers du Mézenc n°18
2006
Le pont de Rieutord
Cahiers du Mézenc n°19
2007
Les Boutergues, une grange cistercienne de l'abbaye de Mazan sur les hauts plateaux ardéchois
Cahiers du Mézenc n° 20
2008

Bien abrité du vent du nord, au revers d’une colline qui domine le haut val de Loire, le domaine des Boutergues était situé sur l’ancienne paroisse de Sainte-Eulalie. Les moines de l’abbaye cistercienne de Mazan ne s’y trompèrent pas en identifiant, dans une pente abritée, un vaste terroir, pratiquement plat et presque fermé naturellement, à la manière d’un enclos. Cette grange mazanaise avait pour vocation l’élevage. Le domaine se développait sous l’Ancien Régime sur plus de deux cents hectares d’un seul tenant. Couverte de genêt, elle s’allongeait sur plusieurs dizaines de mètres pour abriter un important troupeau de bovins. Les ruines actuelles sont celles des bâtiments du XVIIIe siècle. En plus du vaste fenil en genêt, deux habitations, aux extrémités de la bâtisse, étaient couvertes de lauze. Les granges cisterciennes constituaient l’armature du succès économique de l’ordre. Chaque grangia apparaissait comme une entreprise assez autonome. Gérée au Moyen Age directement par l’abbaye de Mazan, les Boutergues furent acensées dès le milieu du XVème, suite aux déboires financiers liés à la Guerre de Cent Ans. Vendue comme bien national à la Révolution, cette ferme perdurera jusqu’aux années 1950. La plus vaste toiture en genêt du Plateau ardéchois s’effondrera quelques années plus tard.
Les voies de passage autour de Niègles
Revue du Vivarais
2008
Le château du Béage et son castrum
Cahiers du Mézenc n°21
2009
A la fin du XIIIe siècle, le château du Béage, sur les hauts plateaux du Vivarais, était une coseigneurie tenue par deux lignages de l’aristocratie locale : les familles du Béage et de Solignac. Ce château sera à l’origine d’un petit bourg castral, qui fera face au bourg routier du Béage, établi le long de la route du Pal, autour de l’église Saint-Pierre. La création du château du Béage, sans doute au Xe siècle, s’inscrit dans un mouvement plus global qui touche l’Europe occidentale. Le castrum était encore habité au XVème. Du château, du bourg castral et de sa chapelle Sainte-Madeleine, il ne subsiste plus rien, même si le site, très sauvage, dans la vallée de la Veyradeyre, mérite d’être connu et étudié pour mieux appréhender le Moyen Age dans la Montagne du Vivarais.
Montpezat en Vivarais pendant la Révolution de 1789
Revue du Vivarais
2010
En 1789, Montpezat en Vivarais est une tranquille bourgade de la Haute Cévenne. La Révolution fut restée, probablement, paisible dans la commune, sans la Constitution civile du clergé et la conscription. La position du clergé local, contrairement à la proche Montagne, favorisa le calme de la paroisse, du moins pendant les premières années de la Révolution. Montpezat devint rapidement une plateforme pour les troupes devant intervenir dans les montagnes du Vivarais. Des bandes de chouans encombraient le plateau et les militaires, basés dans le bourg, en attente des ordres d’attaque, exigeaient sans cesse des réquisitions en nature et en hommes. La garde nationale partait souvent de Montpezat pour « aller chasser » les prêtres en Montagne, en terrorisant par la même occasion les populations. Ce fut pourtant dans ces années de confusion que Marie Rivier, née à Montpezat, fonda l'Institut des Sœurs de la Présentation de Marie qui étend aujourd'hui son action d'enseignement sur les cinq continents. Elle a été béatifiée et reste l’un des personnages emblématiques de Montpezat.
Le château de Montpezat en Vivarais au Moyen Age
Revue du Vivarais
2010
Montpezat en Vivarais est installé au carrefour d’anciennes routes utilisées depuis les temps préhistoriques. Au XIème siècle, la famille d’Ucel construit un château sur une colline qui domine le carrefour routier. Les Montlaur, seigneurs d’Aubenas, favorisent la création d’un petit bourg castral autour de cette première forteresse. Les familles nobles de la région y possèdent des maisons.
Ce processus d’incastellamento, bien connu dans le monde méditerranéen, ne reste que partiellement inachevé à Montpezat : deux bourgs routiers et un petit bourg ecclésial (Prévenchères) font face au bourg castral, créant ainsi des pôles d’habitations groupés mais séparés. Cependant, dans le cas de Montpezat, ce processus inachevé est volontaire, les revenus induits par les bourgs routiers étant de beaucoup supérieurs à ceux générés par le bourg castral. Doté d’un donjon et d’une enceinte, le bourg castral de Montpezat ne sera plus à la fin du Moyen Age qu’un simple hameau : le seigneur dominant n’y résidait pas et toute l’activité commerciale se concentrait le long de la Voie du Pal qui traversait la vallée.
L'église Notre-Dame de Prévendhères à Montpezat pendant les Guerres de religion, au XVIème siècle
Revue du Vivarais
2010
La France connaît au XVIème siècle une douloureuse fracture religieuse : la majorité du pays reste fidèle au catholicisme tandis qu’une autre partie rejoint la Réforme. La guerre ne peut être évitée, signe de l’échec de la tolérance civile. Montpezat est resté catholique pendant cette période bien sombre ; les bourgs voisins, eux, se convertissent au protestantisme, comme à Meyras et à Burzet. En 1567, l’église de Montpezat est brûlée par les troupes protestantes voisines. Une garnison d’une centaine d’hommes est alors envoyée pour garder les forteresses du bourg. En 1584, un siège est mis devant le château de Pourcheyrolles par une bande de malfaiteurs qui avait déjà attaqué l’abbaye des Chambons et celle de Mazan. La plupart seront arrêtés et les consuls de Montpezat décident cette même année de la reconstruction des voûtes de Notre-Dame de Prévenchères. Les années suivantes et notamment 1586 sont dramatiques pour la région. Les catholiques de Montpezat attaquent à plusieurs reprises Burzet, déjà affaibli par de graves famine et épidémies.
Les sorcières de Mazan
Cahiers du Mézenc n°22
2010
La fin du Moyen Age fut bien triste dans les hautes vallées cévenoles et sur le rebord de la Montagne du Vivarais, près de l’abbaye cistercienne de Mazan. Les récoltes étaient mauvaises, gâtées par les orages et les hivers trop longs. On se plaignait du temps, de la mortalité infantile. La peste rodait, la médecine était impuissante. Le paysan se vouait à des saints renommés et entreprenait des pèlerinages. Dans ce contexte morose, les populations cherchent des explications mais aussi des boucs émissaires. Depuis la fin du XVe siècle, comme dans plusieurs régions d’Europe, une véritable chasse aux sorcières fut organisée. Sous des prétextes qui résument bien l’ignorance, la crédulité et la peur, les populations poussèrent vers les mains de l’Inquisition de pauvres femmes, souvent faibles d’esprit, guérisseuses ou subissant la jalousie des autres. Les prétendues sorcières de Mazan furent dénoncées par une population désespérée puis jugées par des inquisiteurs qui avaient bâti un mythe autour de la sorcellerie, en poursuivant d’un même allant hérétiques et sorciers.
La calade de la Côte du Pal à Montpezat en Vivarais
Revue du Vivarais
2010
Le bourg de Montpezat est depuis l’époque préhistorique une étape naturelle avant le franchissement du rempart cévenol. Des drayes escaladaient alors le Col du Pal, dans la vallée de la Pourseille ou celui de Sainte-Abeille, dans la vallée de la Fonteaulière. A l’époque de la conquête romaine, ces voies sont aménagées pour faciliter le déplacement des troupes. Mais c’est après le XIIème siècle que la traversée des montagnes devient un enjeu fondamental, lié au développement des échanges entre l’Auvergne, les vallées cévenoles et la vallée du Rhône. Certes, il s’agissait de chemins muletiers, le roulage étant impossible jusqu’au XVIIème siècle. Dans les pentes, sujettes au ravinement et aux fondrières, des calades sont aménagées et régulièrement réparées. Le péage prélevé à Montpezat servait en partie à financer ces travaux. A la fin du XVème siècle, un nouveau tracé de la Côte du Pal est aménagé sur la rive gauche du torrent de la Pourseille, mieux exposée. Les ravinements liés à l’instabilité du sol volcanique, la croissance des échanges et la nécessité de favoriser le roulage finiront par décider au XVIIème siècle les Etats de Languedoc de construire une nouvelle Côte du Pal, avec une pente régulière et une largeur portée à quatre mètres, entièrement caladée. Les travaux démarrent vers 1680 et dureront plus de vingt ans. C’est la calade que nous connaissons aujourd’hui.
Les foires de Saint-Cirgues en Montagne sur les Hauts Plateaux du Vivarais de 1860 à 1950
Cahiers du Mézenc n° 23
2011
Saint-Cirgues en Montagne, au cœur de la Montagne du Vivarais, présente ses maisons le long du Vernason affluent de la Loire. La route de la Chavade, construite au milieu du XVIIIème siècle fut favorable à Saint-Cirgues qui attira alors une partie du trafic commercial en devenant à partir de 1850 un pivot commercial de première importance. Le bourg comptait alors de douze à seize jours de foire par an. Parfois deux par mois, de mars à novembre. Les foires de Saint-Cirgues en Montagne étaient des foires de contact, c’est-à-dire qu’elles mettaient en relation des régions variées, très peuplées, aux ressources complémentaires. Comme un peu partout dans le Massif Central, les foires de Saint-Cirgues étaient liées à l’élevage, principalement bovin et revêtaient un caractère local et parfois régional, avec des marchands qui venaient de loin. Le village de Saint-Cirgues en Montagne s’organisa en conséquence et de nombreux immeubles furent édifiés autour de la grande prairie du Breuil où se déroulaient les foires.
Le quartier de Clastre à Sainte-Eulalie, dans la Montagne du Vivarais
Mémoire d'Ardèche et Temps Présent
2012
Au cœur du village de Sainte-Eulalie, dans la très haute vallée de la Loire, se dressent l’église paroissiale et la chaumière de Clastre. De récentes fouilles archéologiques attestent d’une occupation des lieux depuis au moins le IXème siècle. Au Moyen Age, ce terroir relevait des seigneurs du Mézenc, qui le cédèrent à l’abbaye bénédictine de Saint-Chaffre du Monastier. Plus tard, le domaine de Clastre fut intégré à l’abbaye de Mazan. Jusqu’au milieu du XIXème siècle, l’église, le prieuré et la ferme ne faisaient qu’un bâtiment, allongé d’Est en Ouest. A cette époque, l’église est désolidarisée et rebâtie avec une nouvelle orientation. Le prieuré est détruit et la ferme de Clastre, désormais monument historique et siège de l’association Liger, témoigne d’une architecture vernaculaire singulière, avec son toit en genêt et sa couverture en lauze de phonolithe.
Le Travers, hameau au pied du Lécous dans l'ancien mandement du Goudoulet
Cahiers du Mézenc n° 24
2012
Les fermes du quartier du Travers, au pied du mont Lécous et au nord de l’ancien mandement du Goudoulet, constituaient un véritable hameau. Elles ont depuis longtemps été abandonnées des agriculteurs et certaines ne doivent leur survie qu’au fait d’être devenues des résidences secondaires. Cette étude vise à reconstituer le processus de développement de ce quartier et les logiques qui le sous-tendent. La singularité de ce terroir n’avait pas échappée à nos ancêtres. Les légendes, les mythes, les traditions se rapportant à cette zone furent longtemps transmises oralement lors des longues veillées d’hiver.
Les étapes de la vie vers 1900 au Pays des sources de la Loire
Cahiers du Mézenc n° 25
2013
La plupart des traditions et coutumes liées aux rites de passage (naissance, jeunesse, fiançailles, mariage, mort) ont disparu depuis longtemps en Montagne ardéchoise. Nos anciens se souviennent de la plupart d’entre elles mais il nous semblait utile, d’un point de vue ethnologique, de figer dans une synthèse ces anecdotes liées à la vie quotidienne à partir de différents ouvrages et articles traitant partiellement du sujet et de l’enrichir par des témoignages de première main, inédits à ce jour.
Le tissu économique et social de la Montagne du Vivarais aux travers des restructurations des biens immobiliers de l'abbaye de Mazan au XVIIème siècle
Mémoire d'Ardèche et Temps présent
2013
Au début du XVIIe siècle, l’abbaye de Mazan peine à se remettre des épreuves qu’elle vient de traverser depuis quelques dizaines d’années ; les guerres de Religion, sévères dans la région dès les années 1570, affaiblirent celle qui fut au Moyen Age la première fondation de l’ordre cistercien en Languedoc. La famille de la Baume de Suze fut pendant plus de deux siècles à la tête de l’abbaye de Mazan. Antoine, abbé commendataire de 1579 à 1606 comprit très rapidement le potentiel de revenus que constituait Mazan et participa activement à sa reconstruction. Les travaux sur presque tous les édifices du monastère et sur les domaines directement gérés par les moines favorisent une découverte singulière et souvent inattendue de l’abbaye. De même, l’analyse des contrats passés entre les moines et les artisans de la région est l’occasion d’apprécier le rôle majeur de l’abbaye de Mazan dans le tissu économique et social de la Montagne du Vivarais à cette époque.
Fêtes calendaires et pratiques religieuses au Pays des sources de la Loire vers 1900
Cahiers du Mézenc n° 26
2014
La population des hauts plateaux de l’Ardèche possédait des convictions profondes. Les choses de la religion tenaient une place considérable dans la vie publique et privée. Les distractions étaient rares hors de la vie quotidienne où les tâches étaient rudes et de tous les instants. Aussi, les fêtes qui égrenaient l’année étaient-elles joyeusement célébrées. Fêtes religieuses, profanes auxquelles étaient attachés tant de coutumes, de souvenirs et de réjouissances. L’analyse des pratiques montre plus un sentiment du religieux, de l’émerveillement, de la magie qu’une adhésion raisonnée à une religion intellectuelle. Les pratiques superstitieuses sont légions et complètent, enrichissent voire comblent les vides laissés par le rite religieux. On pouvait ainsi être un très fervent chrétien et être attentif aux « signes » que l’on distinguait partout dans la nature. Ces pratiques participaient d’une vision du monde, imprégnant toute la vie et bien sûr la sociabilité. L’école, la modernité, le rationalisme en eurent raison dans les décennies des Trente Glorieuses, entre 1946 et 1975.
Le mandement du Bleynet, à Sainte Eulalie, au Moyen Age et à l'époque moderne
Cahiers du Mézenc n°27
2015

La Montagne du Vivarais est attachante pour les Ardéchois de souche, qui ont souvent des ancêtres originaires des hauts plateaux. Cette affirmation est également vraie pour ceux qui, sans y avoir d’ attache d’ origine familiale, trouvent ces paysages d’ une grande singularité, sources d’émotions sincères devant tant de beauté : pour le climat rude et hostile en hiver, avec ses paysages façonnés par la neige et le vent ; pour la féérie du printemps, suivi d’un court été, avec ses prairies couvertes de fleurs ; pour les couleurs subtiles et mordorées de l’automne, aussi intenses qu'éphémères, se jouant des brouillards languissants sur la lande.
Paul Besson, un humaniste au Pays des sources de la Loire
Cahiers du Mézenc n°27
2015
Paul Besson (1865 – 1952) était un grand connaisseur de son pays natal, Sainte-Eulalie. L’histoire et les traditions de la région des sources de la Loire, entre les Sucs du Sépoux, du Gerbier et du Lécous, n’avaient pas de secret pour lui. Son intérêt pour la botanique l’amène à constituer un herbier des plantes des hauts Plateaux. Dans ce cadre, il travaille avec l’abbé Coste à sa « Flore de France », ouvrage de référence sur le sujet. Respecté par tous, pour sa gentillesse désintéressée et pour ses conseils avisés, il connaissait toutes les familles et généalogies des dynasties des pagels. Photographe amateur, géomètre à ses heures, Monsieur Paul rendait aussi service à ses compatriotes. Il était en contact avec tous les érudits du moment, notamment Jean de la Laurencie, avec qui il a entretenu une correspondance fournie pendant plusieurs années. Il connaissait les subtilités du dialecte local et avait traduit en patois de Sainte-Eulalie une pièce de théâtre, qui avait pour cadre le Plateau vivarois sous ses divers aspects ethnologiques.
Le destin des cloches de l'abbaye de Mazan et la pénurie monétaire des premiers temps de la Révolution
Cahiers du Mézenc n°28
2016
La halle aux diables de Bauzon
Cahiers du Mézenc n°29
2017
Au XVIIème siècle, pour relancer l’activité économique après les Guerres de religion, le seigneur de Burzet installe une verrerie forestière à l’orée de la forêt de Bauzon, sur le rebord du Plateau ardéchois, en bordure d’une tourbière qui domine la vallée de la Bourges. Des gentilhommes verriers, venus du Gévaudan, mettent en place des fours pour réaliser du verre à vitre et de la gobeleterie. Une halle verrière voit ainsi le jour. Des dizaines d’ouvriers viendront y travailler, pour construire les bâtiments, réaliser les creusets en terre cuite, couper le bois de chauffe, transporter le sable, fabriquer des caisses pour le transport du verre. Carafes, pichets et autres vitres étaient ensuite expédiés dans les villes alentours et jusqu’à la foire de Beaucaire, grâce aux caravanes de mulets qui seules pouvaient alors franchir le talus cévenol.